Partir bien au-delà du ciel, dans une autre galaxie virtuelle,
au sein d'un linceul, d'une voile féline et ronronnée.
Avec pour phare ses yeux de sphinx
qui percent le silence et la nuit éternelle.
Accrocher les étoiles tombées à mes pieds et souffler
sur quelques pierres blanches de l'espace, leur donner flamme,
les embraser pour qu'elles brûlent et brillent enfin de cette chaleur
que la lumière a donné pour étincelles (en couple harmonieux)
sur ce visage chatoyant et sage.
Cet union, ce mariage qui d'un seul et même mouvement
regarde les nuages passer à vitesse supersonique,
qui contemple le paradis réel et le parfum vierge de son ciel.
Parfum qui apparaît et qui ondule au rythme d'une lueur de bougie funèbre.
Celle sur l'immuable chevet marbré (dernier décor) du mourant qui,
les yeux ébahis, presque éteints, fixe avec solitude
le plafond immense qui s'ouvre à lui.
Les anges l'appellent et lui retirent les larmes rosées de son visage
gravé en creux, pour les servir dans une coupe de cristal étoile.
Graal, offrande d'une étoile à une autre, d'un oeil vers l'autre. Quête.