NAVARATRI est célébré durant les neuf (Nava) nuits (Ratri), qui suivent la nouvelle lune du mois de Puttathi, en septembre, octobre.

Pendant cette période, nous rendons hommage à la création sous son aspect Mère Universelle.

A cette occasion, le principe féminin de la création est mis en valeur sous 3 aspects réparties en période de 3 jours :

MAHALAKSHMI, MAHAKALI, et MAHASARASWATI, sont la manifestation de cette triade de la Mère Divine appelée DURGA.

Les trois premières nuits sont dédiées à MAHAKALI qui correspond à la force, la santé et la destruction des impuretés du mental.

Les trois nuits suivantes sont dédiées à MAHALAKSHMI qui correspond à la prospérité, la beauté et la paix.

Les trois dernières nuits sont consacrées à MAHASARVATI que l’on sollicite pour le raffinement dans les arts, la culture et les études.

Le dixième jour est appelé VIJAYADA DASAMI commémorant la victoire de la Déesse sur le démon MAHISASURA. C'est un jour de joie et de bon augure pour entreprendre une nouvelle entreprise dans le secteur des études.

A vous de jouer …

Comment se libérer des empreintes du mental

Comment se libérer des vasanas, des empreintes mentales issues du passé ? Telle est la question que se posent tous ceux qui veulent se libérer de leurs mauvaises habitudes.

Vous désirez vous libérer de vos mauvaises habitudes parce qu’elles vous font souffrir et vous limitent. Les habitudes vous « encrassent » quand votre existence manque de vie et de piquant. La nature des vasanas est de vous déranger, de vous enchaîner, alors que la nature même de la vie est de tendre vers la liberté. La vie aspire à la liberté et lorsqu’une âme ne sait pas comment être libre, elle erre de vie en vie, à la recherche de cette liberté.

Les vœux, « samyamas », sont un bon moyen de se débarrasser de ces habitudes. Chacun est doté d’un peu de samyama. Donnez juste une orientation positive à votre énergie vitale, et vous pourrez vaincre les mauvaises habitudes en prenant de bonnes résolutions.

Quand votre mental s’appesantit en vain sur ses défauts, vous pouvez réagir de deux façons différentes :

Lorsque vous retombez dans vos vieilles habitudes, soit vous baissez les bras, découragé, vous reprochant de n’avoir fait aucun progrès ; soit vous y voyez l’occasion d’appliquer Samyama, et vous vous en réjouissez.

Sans Samyama, votre vie ne peut être ni heureuse, ni exempte de maladies. Vous savez bien que vous ne pouvez pas vous resservir trois fois de dessert parce que vous en serez malade. C’est Samyama qui vous empêche de vous laisser aller.

Un vœu doit être limité dans le temps. Il faut aussi choisir le bon moment et le bon endroit.

Supposons que quelqu’un cherche en vain à s’arrêter de fumer. Il peut prendre la résolution de s’arrêter pendant trois mois. Si vous avez la mauvaise habitude de jurer et de dire des grossièretés, engagez-vous à ne proférer aucun juron pendant dix jours. Ne vous engagez pas à vie, vous ne pourriez jamais tenir. S’il vous arrive de rompre votre engagement avant l’échéance, ne vous inquiétez pas, repartez à zéro ! Augmentez petit à petit sa durée jusqu’à ce que cela devienne votre nature.

Neutralisez ainsi toutes les mauvaises habitudes qui vous perturbent et qui vous empoisonnent la vie en faisant des vœux, grâce à Samyama.

Brookfield, Connecticut, USA
30 juillet 1995

* La prière, ce n’est pas demander quelque chose.

* La prière est gratitude, c’est reconnaître les raz de marée d’amour que Dieu déverse sur nous à chaque seconde.

* Vous n’êtes pas obligé d’aller au temple, à l’église ou à la mosquée pour prier, là où vous priez, Dieu est présent.

* La prière dépend de celui qui prie. Peu importe à qui vous adressez votre prière. Vous seul êtes bien suffisant pour qu’une prière survienne.

* Personne d’autre ne peut prier pour vous, votre prière est votre propre floraison, et aucun autre bouton ne peut s’épanouir à votre place.

* La prière ne peut se faire avec des mots.

* Prier, ce n’est pas se diriger vers quelque chose qui serait à l’extérieur de soi, la prière, c’est devenir conscient de la présence.

* La prière n’est pas une répétition mécanique, une routine figée, ce n’est jamais quelque chose que l’on pratique. La prière doit surgir spontanément du fond de soi-même.

* Aucune expérience ne peut égaler l’extase de la prière.

* La prière n’est pas quelque chose d’austère, vous n'avez pas besoin d’être triste pour prier. La prière est joie.

* Quand vous priez pour la paix, la paix est plus importante que Dieu pour vous. Quand vous priez pour la connaissance, la connaissance est plus importante à vos yeux que Dieu.

* N’allez pas à Dieu comme un mendiant.

* La prière est le sentiment le plus subtil, une onde qui fait tressaillir de joie tout votre être.

* La prière, ce n’est pas demander quelque chose à Dieu, mais avoir confiance qu’il sait ce qui est le mieux pour vous, et que ce mieux, quel qu’il soit, vous arrivera ; c’est avoir confiance en soi-même ; la confiance en soi et la confiance en Dieu signifient la même chose.

* La prière, c’est tout ce que l’on fait : parler, marcher, crier. Chaque action est prière, chaque souffle. Avez-vous observé votre souffle lorsque vous êtes plongé dans la prière ? Il est parfaitement rythmique, extatique. Chaque vague de ce souffle est prière. Dans cette prière, on peut répéter le même mot à l’infini. Cela s’appelle Japa, la répétition des paroles sacrées. Japa prend sa source dans cet état d’amour total, comme lorsqu’on tombe très amoureux, et que l’on répète sans cesse le nom du bien-aimé. A moins d’arriver à ce stade, japa ne veut rien dire.

* La prière de l’éveillé est emplie d’amour. Telle l’océan, elle se meut en tous sens, sans direction particulière. C’est la prière qu’aime l’infini. Tout dans la création se réjouit. Dans cette prière, on trouve le rire, la danse et la musique.

Sri Sri ravi Shankar a fait toute une série de conférences sur Bouddha, Krishna, Jésus...Il est important de comprendre que les paroles des grands maîtres se recoupent toutes, et sont toujours d'actualité. Beaucoup de choses n'ont pas été comprises correctement dans l'enseignement de Jésus.

Guruji a organisé en février une grande réunion en Inde pour rassembler justement toutes les religions et mouvements de pensées et aider à respecter ce qu'il y a de commun profondément au coeur de chaque tradition religieuse.

Les fondamentalistes ne sont pas les seuls à devoir apprendre l'ouverture et la tolérance, nous sommes tous concernés! (En réponse à une personne qui "s'étonnait" de recevoir des textes sur Jésus.)

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Suite de la Conférence sur Jésus du 8 août 1996
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Question : Pouvez-vous nous parler de Marie-Madeleine ?

Je ne suis pas un érudit et je n’ai pas lu les Ecritures, mais je vais vous dire ce que je peux sur Marie-Madeleine. C’est ma faiblesse, je ne peux rien lire, pas plus de deux ou trois pages !

Mais je vais voir ce que je peux vous en dire venant de l’espace creux et vide !

(Rires, applaudissements de l’auditoire)

C'était une femme qui vendait ses charmes pour le plaisir de la chair mais qui s'est élevée en esprit. La saturation du monde et de l'amour humain lui ont fait lever les yeux vers quelque chose qui relève de l'esprit, ce qui est tout simplement prodigieux. Elle a lavé Ses pieds et les a essuyés avec ses cheveux. Elle est tombée si profondément amoureuse, son amour profond pour Jésus s’est élevé très haut ! Elle fut l’une de ceux qui trouvèrent suffisamment de courage pour se tenir debout face à la croix pendant la crucifixion afin de le soutenir. Non seulement elle a soutenu Son corps, mais elle a maintenu Son esprit d'amour en son coeur.

Elle devint immortelle.Je la placerais même au-dessus des douze autres disciples. Elle était plus proche de l'esprit que Pierre ou Jean.

(à suivre)

Seul celui qui est capable de renoncement sait véritablement aimer. Votre capacité à aimer est à la mesure de votre abnégation. On imagine souvent que les gens qui ont renoncé aux plaisirs ne savent pas aimer, et que ceux qui aiment sont incapables d’y renoncer. Tout simplement parce que les « renonçants » n’ont pas l’air amoureux, et les soit-disant amants sont possessifs et avides.

L’amour vrai n’est pas possessif ; il apporte la liberté, et le renoncement n’est rien d’autre que la liberté. Ce n’est que dans un cadre de liberté que l’amour peut véritablement s’épanouir. Quand vous êtes amoureux, vous dites : « Je ne veux rien d’autre que cet amour! » Le renoncement, lui, déclare : « Je ne veux rien, je suis libre : » Quand on aime, on n’a pas d’autres besoins. Mais vivre dans le renoncement, c’est n’avoir aucun besoin. Bien que l’amour et le renoncement semblent contradictoires, ce sont en fait les deux faces de la même médaille.

Seule cette abnégation est capable de faire durer l’amour et la joie. Sans abnégation, l’amour se transforme en chagrin, en possessivité, en jalousie et en colère. Le renoncement apporte le contentement et le contentement est la base même de l’amour. Sans ce sacrifice de soi, de ses désirs, on reste insatisfait, frustré, triste, soupçonneux, on décortique tout. Et l’éternel feuilleton recommence !

De soit-disant renonçants ont fui la vie, frustrés et déçus. Le véritable renoncement naît de la Connaissance et de la sagesse. La connaissance de la vie dans la perspective du temps et de l’espace et dans le contexte de cet univers plein de bienveillance!

Ashram de Montréal, Québec, Canada
30 juin 1999

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L’amour est votre nature même. Quand vous êtes occupé à l’exprimer, vous vous laissez charmer par l’objet de votre amour. Votre attention est alors attirée à l’extérieur. Pour revenir à votre nature, il faut qu’il y ait un déclic, une prise de conscience.

D’abord la douleur. Elle vous détourne de l’objet et vous ramène à votre corps et à votre esprit.

Ensuite l’énergie. Une décharge d’énergie vous ramène à votre Soi.

Troisièmement : l’amour Divin. Un aperçu de l’amour divin vous rend à nouveau entier et relègue à l’arrière plan tous les plaisirs relatifs.

Enfin la transe. La transe est une élévation de conscience et une présence partielle à la réalité physique qui vous entoure. Elle vous ramène à votre nature.

La prise de conscience de la non-dualité de l’existence est le cinquième déclic – comprendre que tout n’est qu’un, qu’une seule et même chose.

Ashram de Bangalore, Inde
17 septembre 1997

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Il existe trois sortes d’amour : l’amour qui naît du charme, celui qui est issu du confort, et l’Amour Divin.

L’amour né du charme ne dure pas longtemps. Il se nourrit de l’attrait du nouveau, ou de l’attirance. Mais le pouvoir d’attraction s’affaiblit rapidement et l’ennui s’installe, comme dans la plupart des mariages d’amour. Cet amour risque de décroître et d’engendrer angoisse, incertitude, insécurité et tristesse.

L’amour issu du confort et de la familiarité grandit. On se sent plus à l’aise avec un vieil ami qui nous est familier qu’avec quelqu’un de nouveau. Mais cet amour manque d’enthousiasme, de joie et ne vous enflamme plus, ne vous fait plus vibrer.

L’amour divin dépasse tous les autres types d’amour. L’amour Divin est toujours nouveau et plus on s’en rapproche, plus on y découvre de charme et de profondeur. Il offre à la fois le confort, la familiarité et l’enthousiasme. On ne s’ennuie jamais et il nous maintient en alerte et éveillé.

L’amour humain peut être comme un océan, mais tout océan a un fond. L’amour Divin est comme le ciel, sans limites, infini. Du fond de l’océan, prenez votre essor et élancez-vous jusqu’au ciel.

Ashram de Bangalore, Inde
24 avril 1997

Certains karmas peuvent être changés, d’autres non.

Quand vous préparez un dessert, s’il y a trop ou trop peu de sucre, de beurre, de lait, on peut toujours rectifier, ajuster les proportions. Mais une fois qu’il est cuit, on ne peut plus revenir en arrière.

Si le yaourt est aigre, on peut y ajouter du lait ou du sucre, mais il ne redeviendra jamais du lait.

Le Prarabdha karma ne peut plus être changé. Le Sanchita karma peut être changé par les pratiques spirituelles. Le satsang brûle les graines de tous les karmas négatifs.

Quand vous faites l’éloge de quelqu’un, vous prenez son bon karma.

Quand vous le critiquez, vous prenez sur vous son mauvais karma.

Gardez cela en mémoire, offrez le bon comme le mauvais karma au Divin et soyez libre !

Californie, USA
29 juin 1995
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Etranges sont les voies du karma. Plus vous les comprenez, plus vous en êtes émerveillé. Le karma rapproche les gens ou les sépare. Il rend certains forts et d’autres faibles. Il donne aux les uns la richesse, aux autres la pauvreté. Toutes les luttes dans le monde, quelles qu’elles soient, procèdent de cet assujettissement au karma et dérivent de ses lois. Les voies qu’il emprunte coupent court à toute logique et à tout raisonnement. Cette compréhension vous élève et vous empêche de vous laisser piéger par les événements et les personnalités, elle vous assiste tout au long de votre voyage vers le Soi.

Seule une incarnation humaine offre la possibilité de se libérer du karma. Et seuls quelques milliers de personnes aspirent à s’en libérer. Il n’est rien que l’on puisse faire pour éliminer le karma, ce n’est que par la grâce que les liens du karma peuvent être brûlés.

Ashram de Bangalore, Inde
24 avril 1996

La prière au cœur du souffle
Est silence
L’amour au sein de l’infini
Est silence
La sagesse sans paroles
Est silence
La compassion sans but
Est silence
L’action sans auteur
Est silence
Sourire avec toute l’existence
Est silence

Un des aspects de cette deuxieme periode de la navaratri, la periode de Mahalakshmi, est l'aspect de la prosperite.... comme le dit souvent Sri Sri la prosperite vient lorsque nous sommes centrés.

Vous posez la question : « Pourquoi suis-je ici ? »
- Trouvez plutôt pourquoi vous n’êtes pas ici !
- Vous n’êtes pas ici pour critiquer.
- Vous n’êtes pas ici pour pleurer.
- Vous n’êtes pas ici pour dormir.
- Vous n’êtes pas ici pour frimer.
- Vous n’êtes pas ici pour vous quereller.
- Vous n’êtes pas ici pour être en colère.
- Vous n’êtes pas ici pour être malheureux.
- Vous n’êtes pas ici pour vous faire du souci.

Jakarta, Indonésie
10 avril 1996
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Cette feuille de connaissance termine la deuxieme periode avec la sixieme journee de la Navaratri :

Faites sauter toutes vos barrières, et voyez combien vous êtes bénis ! C’est la seule chose que vous ayez à faire, le reste suivra tout seul.

Ressentir profondément : « Je suis béni ! » peut vous aider à surmonter n’importe quel obstacle dans la vie. Cela vous donne courage et confiance, et vous ouvre le cœur pour que la grâce s’y déverse.

Une fois que vous prenez conscience que vous êtes bénis, toutes les récriminations tombent d’elles-mêmes, les reproches s’évanouissent, toutes les insécurités disparaissent, le sentiment de ne pas être aimé se dissout et le désir d’amour s’estompe.

Si vous ne voyez pas à quel point vous êtes béni, vous avez l’impression d’être celui qui agit. Si vous voulez que les choses commencent à changer dans votre vie, ressentez à quel point vous êtes béni. Surtout vous qui êtes sur ce chemin, il n’y aucune raison que vous ne vous ne vous sentiez pas comblé de bénédictions.

Alors, voyez à quel point vous êtes béni et faites le premier pas en direction du Soi !

Route Nationale 7, entre Bangalore et Shimoga, Inde
23 octobre 1997

Tous les désirs ont pour objet le bonheur. C’est la finalité de tout désir, n’est-ce pas ? Mais combien de fois votre désir vous a-t-il mené au but ? Avez-vous jamais réfléchi à la nature du désir ? Il veut simplement dire : la joie pour demain, et non pour maintenant. Mais la joie, ce n’est jamais demain ! C’est toujours maintenant.

Comment pourriez-vous éprouver des désirs quand vous êtes dans la joie ? Et comment pourriez-vous être vraiment dans la joie, ici et maintenant, quand vous êtes envahi de désirs ? Le désir semble vous conduire au bonheur, en fait , il n’en a pas le pouvoir. C’est la raison pour laquelle il est maya – l’illusion.

Ashram de Bangalore, Inde
6 mars 1996
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Comment naît le désir ?

Il apparaît avec le souvenir d’une expérience agréable ou d’une impression passée. Il peut aussi surgir lorsque vous entendez parler de quelque chose. Il peut être déclenché par l’association avec certaines personnes ou par un endroit particulier. Le besoin ou le désir éprouvé par quelqu’un d’autre peut se manifester en vous comme votre propre désir. Quand quelqu’un a faim, vous ressentez l’envie de le nourrir, si quelqu’un a envie de vous parler, spontanément, vous ressentez vous aussi le désir de lui parler.

Le destin, ou un événement dans lequel vous avez un rôle à jouer peut faire naître un désir, sans que vous soyez même conscient de la raison de votre action. Par exemple, un monsieur au Québec a construit des routes et a travaillé dans une ferme pendant trente ans sans savoir pourquoi. Or, cette ferme était destinée à devenir notre ashram canadien, et les routes qu’il a construites sont celles que nous utilisons maintenant !

Dharamshala, Himachal Pradesh , Inde
6 avril 2000
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Les désirs surgissent en vous sans vous en demander la permission. Et qu’en faites-vous quand ils surviennent ? Si vous affirmez ne vouloir aucun désir, cette volonté devient à son tour un autre désir !

Voici un indice pour vous mettre sur la voie : si vous allez au cinéma, il vous faut acheter un ticket que vous donnerez au contrôleur. Si vous ne voulez pas lâcher votre ticket, comment pourrez-vous entrer ? De la même façon, pour être admis à l’université, il faut remplir un formulaire d’inscription et le remettre. Vous ne pouvez pas le garder pour vous.

De la même façon, sur le chemin de la vie, il faut sans cesse renoncer à ses désirs, et ne pas s’y accrocher. Et à mesure que vous les offrez, il s’en manifeste de moins en moins.

Infortunés sont ceux qui ne cessent de désirer sans que leurs désirs soient jamais exaucés. Un peu plus chanceux sont ceux dont les désirs se réalisent après une longue attente. Plus heureux sont ceux dont les désirs sont comblés dès qu’ils apparaissent. Bénis sont ceux qui n’ont pas de désirs, car ceux-ci sont comblés avant même d’apparaître !

Swagashram (demeure céleste ), Rishikesh, Inde
20 mars 1996